Les heures bêtes
Je veux te connaître
Tout savoir de ta vie
Dans tes bras disparaître
Et renaître à la vie
Permets-moi ce séjour
Dans ma mort, une esquisse
Sans trompettes ni tambours
Juste la mort qui glisse
As-tu peur, Virginia
De cet enfer dans ma tête ?
De ces heures si bêtes ?
As-tu peur de moi ?
Ne vois-tu ma misère
Mes craintes, mon ulcère ?
Je ne suis pas colère
A chacun ses mystères.
Les lundis ou mardis
Qu'il soit jour ou bien nuit
Que les heures infinies
Virginia, par ici...
Virginia, tu t'entêtes
A refuser ma requête
Et si moi tout comme toi
J'aspire à disparaître ?
Laisse-moi donc être
Cette enfant aux nus pieds
Que le réveil a tué
Suivre le chant des pierres
Que les heures sont si bêtes
Si cruelles !
Virginia !
Isabelle B