Les heures bêtes

Publié le par danslecerveaudisabelle

 

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Je veux te connaître

Tout savoir de ta vie

Dans tes bras disparaître

Et renaître à la vie

 

Permets-moi ce séjour

Dans ma mort, une esquisse

Sans trompettes ni tambours

Juste la mort qui glisse

 

As-tu peur, Virginia

De cet enfer dans ma tête ?

De ces heures si bêtes ?

As-tu peur de moi ?

 

Ne vois-tu ma misère

Mes craintes, mon ulcère ?

Je ne suis pas colère

A chacun ses mystères.

 

Les lundis ou mardis

Qu'il soit jour ou bien nuit

Que les heures infinies

Virginia, par ici...

 

Virginia, tu t'entêtes

A refuser ma requête

Et si moi tout comme toi

J'aspire à disparaître ?

 

Laisse-moi donc être

Cette enfant aux nus pieds

Que le réveil a tué

Suivre le chant des pierres

 

Que les heures sont si bêtes

Si cruelles !

Virginia !

 

Isabelle B

 

Publié dans Poème

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